Etat des lieux et enjeux des projets de bus à hydrogène en collectivité – Objectif : Mobilité zéro carbone
Alors que des bus à hydrogène sont déployés dans de nombreuses villes en Europe, notamment en Allemagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, l’intérêt pour cette alternative écologique a émergé en France plus récemment. On observe aujourd’hui une augmentation rapide du nombre de collectivités en France qui se positionnent sur cette nouvelle technologie zéro-émission. En effet, nous sommes le pays avec le plus de déploiements supplémentaires envisagés et dans le top 3 des pays avec le plus de bus en exploitation commerciale. A ce jour, 26 bus électriques à hydrogène sont d’ores et déjà en circulation en France, et 28 dans les prochaines semaines.
Les bus à hydrogène offrent une grande autonomie et une recharge rapide. En effet, l’autonomie des bus à hydrogène est estimée à 300 km, soit des trajets aussi longs que ceux desservis par des véhicules thermiques. Le temps nécessaire pour remplir un réservoir de bus à hydrogène est estimé entre 10 et 20 minutes selon les marques et modèles. Par ailleurs, les véhicules électriques à hydrogène n’émettent que peu de vapeur d’eau, aucun polluant, ni gaz à effet de serre. Ils sont également connus pour être particulièrement silencieux. En ce sens, ils sont la seule solution zéro-émission avec des temps de recharge courts et des autonomies aussi longues que les bus traditionnels.
Les investissements sont importants, tant pour les bus que pour les stations de recharge. L’ADEME (l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) accompagne les déploiements de projets hydrogène. Ceux-ci suscitent donc un intérêt croissant des collectivités. Cette agence vise à faire émerger les écosystèmes hydrogène, alliant infrastructures de production d’hydrogène et véhicules.Un récent appel à projets est doté, à date, de 275 M€ pour la période 2021-2023, dont 75 M€ de financements France Relance.
Pour convaincre les collectivités, plusieurs sociétés de bus à hydrogène telles que Safra, Solaris, Vanhool ou Caetano, en partenariat avec Toyota proposent un véhicule de test pendant une durée limitée. Une autre option est de convertir un bus diesel en bus hydrogène : un rétrofit. C’est l’option qu’à choisie la région Normandie pour sa ligne régionale Nomad car express Evreux-Rouen (illustration). Le car rétrofité se rechargera à la station hydrogène d’Evreux, fournie par Atawey.
Mais comment tester un bus hydrogène sans station de recharge ? Atawey propose la location d’une station de recharge hydrogène mobile, capable d’alimenter plusieurs véhicules lourds. Cette station est destinée aux démonstrations et tests dont les collectivités ont besoin pour valider la mise en service d’un projet de lignes de bus.
Atawey se met au service des collectivités. Au terme de ces essais, Atawey sera en mesure de proposer une station à hydrogène évolutive, capable d’alimenter de façon permanente la flotte de bus à chaque collectivité qui en aura réussi à monter un projet hydrogène pour développer la mobilité zéro carbone sur son territoire.
Atawey sera présent à la conférence European Zero Emission Bus qui se tiendra à Paris les 17 et 18 novembre 2021. Cette conférence réunira des fabricants, des opérateurs, des décideurs politiques et des industriels, pour discuter des solutions et défis de la décarbonation des transports publics.