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Category: Actualité & Hydrogène

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Hydrogène blanc : une révolution prometteuse pour la transition énergétique

Dans un monde en quête d’alternatives énergétiques propres et durables, l’hydrogène naturel, également appelé hydrogène blanc, se profile comme une solution révolutionnaire. Contrairement à l’hydrogène vert, bleu ou gris, sa production ne nécessite ni électricité renouvelable, ni transformation chimique intensive. Ce vecteur énergétique, généré naturellement par des processus géologiques, présente un potentiel considérable pour décarboner des secteurs stratégiques tout en réduisant les coûts et les impacts environnementaux. Cet article explore les promesses et les défis liés à l’hydrogène blanc, en mettant en lumière les initiatives en France, en Europe et dans le monde, ainsi que ses perspectives dans la transition énergétique.

Un potentiel naturel sous-exploité

L’H2 blanc, ou hydrogène naturel, se positionne comme une ressource innovante et stratégique dans le cadre de la transition énergétique mondiale. Formé par des processus géologiques tels que l’oxydation des minéraux ferreux ou la radiolyse de l’eau, il est produit en continu par la Terre sur des périodes allant de quelques milliers à plusieurs millions d’années, selon les conditions géologiques spécifiques. Contrairement à d’autres types d’hydrogène, sa production ne dépend ni de sources d’électricité intermittentes, ni de technologies complexes de capture de CO2, ce qui réduit considérablement les coûts associés. De plus, l’extraction de l’hydrogène blanc présente plusieurs avantages environnementaux :

  • Indépendance vis-à-vis des combustibles fossiles : Contrairement à l’hydrogène gris ou bleu, il ne repose pas sur le reformage du gaz naturel, éliminant ainsi une source majeure d’émissions.
  • Production naturelle continue : Les processus naturels de génération d’hydrogène par la Terre offrent une alternative peu énergivore aux méthodes exigeantes comme l’électrolyse.
  • Faible utilisation des terres et de l’eau : À la différence de l’hydrogène vert, qui nécessite des ressources importantes en eau et en terres pour les installations d’énergies renouvelables, l’extraction de l’hydrogène blanc requiert une empreinte opérationnelle plus réduite.

Les projections récentes estiment que le coût de production de l’hydrogène blanc pourrait se situer entre 1 et 1,5 €/kg dans les prochaines années, bien en deçà des 2 à 9 €/kg attendus pour l’hydrogène produit par électrolyse d’ici 2030. En comparaison, l’hydrogène gris issu des combustibles fossiles coûte actuellement entre 1,5 et 3 €/kg, mais avec un impact environnemental nettement supérieur. Ces chiffres mettent en évidence l’avantage compétitif que l’hydrogène blanc pourrait représenter pour les secteurs énergétiques et industriels​​.

Hydrogène blanc : Des initiatives prometteuses à l’échelle mondiale et en France

En France, cinq permis d’exploration ont été délivrés, ciblant principalement des régions comme les Pyrénées, la plaine de l’Albigeois et la Guyane. Ces zones ont été identifiées pour leur potentiel géologique favorable, notamment grâce à la présence de formations rocheuses riches en fer et en magnésium, propices aux réactions génératrices d’hydrogène naturel. Les estimations préliminaires indiquent que ces zones pourraient fournir jusqu’à 20 % de la demande nationale d’hydrogène en 2050, en fonction des développements technologiques et des avancées des explorations.

Dans les Pyrénées, des projets explorent les roches magmatiques et les zones de serpentinisation actives, tandis qu’en Guyane, les études s’intéressent aux formations précambriennes riches en fer. En plaine d’Albigeois, des indices géochimiques prometteurs révèlent des quantités significatives d’hydrogène dissous dans des aquifères profonds. Ces gisements pourraient être exploités pour alimenter des industries locales, réduire les importations d’énergie fossile et contribuer à la décarbonation des transports lourds. Les premiers résultats des forages exploratoires, attendus d’ici 2025, devraient confirmer le potentiel commercial de ces projets.

En complément, plusieurs demandes de permis sont en cours en France, témoignant d’un intérêt croissant pour l’hydrogène naturel. Parmi elles, les projets Grand Rieu (266 km²) et Sauve Terre H2 (226 km²) dans les Pyrénées, ainsi que Marensin (691 km²) dans les Landes, visent à explorer les formations géologiques riches en hydrogène dissous. Dans le Massif jurassien, le permis pour le projet Avant-Monts Franc-Comtois (306 km²) a déjà été attribué, et des forages sont prévus pour 2024. Enfin, en Auvergne, le projet Vinzelle (6 km²) cible une zone spécifique du Puy-de-Dôme avec une attribution de permis prévue pour 2024. Ces initiatives renforcent le rôle de la France comme leader européen dans l’exploration du H2 blanc​.

À l’international, des initiatives clés renforcent l’intérêt croissant pour le H2 blanc. Au Mali, le projet pilote de Bourakébougou a prouvé l’existence de gisements exploitables, générant déjà de l’hydrogène utilisable directement pour la production d’énergie locale. Aux États-Unis, des forages exploratoires ont été lancés dans le Nebraska et le Kansas, ciblant des zones comme la Nemaha Ridge, où les premières études géologiques indiquent un potentiel prometteur. En Australie, la péninsule de Yorke fait l’objet de projets pilotes pour explorer les formations riches en serpentine, qui favorisent la génération d’hydrogène naturel​.

Selon une étude de Zgonnik (2020), plus de 465 occurrences géologiques d’hydrogène ont été identifiées à travers le monde, témoignant d’un potentiel global encore largement sous-exploité. Ces gisements incluent des zones en Amérique latine (comme la Colombie), en Europe de l’Est (notamment la Pologne et l’Ukraine) et en Afrique (par exemple, la Namibie). Ces projets, bien que souvent encore à des stades exploratoires, pourraient ouvrir la voie à une exploitation commerciale d’ici 2030, soutenus par des avancées technologiques et des investissements estimés à plusieurs milliards d’euros​​.

Un levier fondamental pour l’avenir énergétique

Bien que prometteur, l’hydrogène blanc reste confronté à plusieurs défis. Parmi eux, le développement d’infrastructures dédiées pour l’extraction, le transport et le stockage, ainsi que l’élaboration de cadres réglementaires harmonisés à l’échelle internationale. Toutefois, son potentiel économique et écologique pourrait en faire une ressource complémentaire essentielle aux autres types d’hydrogène, comme le H2 vert ou bleu. En 2023, seulement 4 % des projets hydrogène au niveau mondial avaient atteint le stade de la décision finale d’investissement (FID), soulignant la nécessité d’accélérer les efforts pour combler cet écart​. En France, les premières estimations suggèrent que les projets en cours pourraient contribuer significativement aux objectifs climatiques nationaux, en fournissant une alternative compétitive aux énergies fossiles. Si les initiatives publiques et privées se poursuivent à ce rythme, l’hydrogène naturel pourrait devenir un pilier majeur de la transition énergétique mondiale, en particulier dans les secteurs industriels et de la mobilité lourde.

Avec l’acquisition de l’activité stations de recharge de McPhy, Atawey devient le leader européen des stations hydrogène

Atawey est heureuse d’annoncer l’acquisition, pour une part fixe de 12 millions d’euros, de l’activité stations de recharge de l’entreprise McPhy.

Ce rachat, qui fait suite aux négociations démarrées en décembre 2023 entre les deux parties, consolide le positionnement d’Atawey sur le marché européen.  Avec désormais un parc de 70 stations, Atawey devient le leader européen des stations de recharge hydrogène en nombre de stations hydrogène installées1*. Avec cette acquisition, Atawey se dote d’un site de production d’une capacité de plus de 80 stations par an.

Une des équipes R&D les plus expertes du marché

L’entreprise intègre également les expertises et technologies de McPhy, lui permettant de conforter son savoir-faire et d’avoir une des équipes R&D les plus expertes du marché.

A compter du 17 juillet, plus de 40 salariés des équipes McPhy intègrent l’entreprise Atawey, portant ainsi le nombre total de collaborateurs à 145. L’objectif pour cette dernière est de croiser les retours d’expérience, mutualiser les compétences et consolider leurs expertises – chaque équipe, notamment R&D, bénéficiant de plus de dix ans d’expérience sur le secteur de la fabrication de stations de recharge hydrogène et rassemblant une dizaine de brevets et autres droits de propriété intellectuelle.

Cet enrichissement des savoir-faire sera un fort levier de croissance pour l’entreprise.

Une capacité de production accrue

Atawey se voit aussi doté d’un outil industriel pleinement opérationnel regroupant une zone de production supplémentaire de plus de 2400m2 et de quatre zones de tests lui permettant ainsi de répondre plus rapidement à son carnet de commandes (près de 25 millions d’euros), à ses projections de très forte croissance pour les prochaines années et d’atteindre la rentabilité au prochain exercice.

Cette acquisition va permettre au leader du secteur d’atteindre une capacité de production de plus de 80 stations de recharge par an.

« Cette acquisition représente une opportunité majeure pour notre croissance. Sur le plan industriel, nous allons bénéficier du savoir-faire d’équipes de production expérimentées, de l’augmentation significative de notre capacité de production, et de l’acquisition d’équipements déjà utilisés pour la fabrication et le test de stations hydrogène. Sur le plan technique et technologique, nous allons faire de l’amélioration continue notre fil conducteur. Grâce à l’échange des connaissances, à l’adoption des meilleures pratiques des deux entreprises, et aux plus de 25 ans d’expérience cumulés, nous serons en mesure de nous positionner parmi les leaders de l’industrie en France et en Europe. » rapporte Pierre-Jean Bonnefond, Directeur Général et co-fondateur d’Atawey

Un développement international déjà en cours

Grâce à cette acquisition, Atawey enrichit également sa gamme de stations de recharge et services associés, pour répondre à l’ensemble des demandes du marché, et notamment internationaux.

Atawey va bénéficier de l’expérience internationale des équipes McPhy, sur les marchés porteurs européens. Cette opération vient à point nommé pour l’entreprise savoyarde qui a fait de l’international l’un de ses axes stratégiques de croissance, et qui avait déjà annoncé mi-juin la signature d’un premier contrat en Italie en collaboration avec la société Techfem. L’ouverture de sa troisième filiale internationale (Italie) est dans ce sens prévue d’ici la fin de l’année 2024.

« Nous sommes ravis de la réalisation de l’acquisition de l’activité stations de McPhy. Cette étape importante pour l’entreprise marque le début d’un enrichissement mutuel et celui d’un passage à l’échelle européenne. Nous souhaitons capitaliser les savoir-faire et les expertises pour améliorer toujours plus nos solutions de décarbonation de la mobilité et ainsi répondre aux défis mondiaux, aussi bien d’un point de vue économique que technologique et environnemental. » se félicite Jean-Michel Amaré, Président et co-fondateur d’Atawey

Afin de satisfaire les clients et de répondre à leurs besoins, Atawey et McPhy collaboreront pour l’exécution de l’ensemble des projets en cours et la continuité de services associés aux stations déjà installées avant la reprise (40 stations). McPhy restera engagé auprès d’Atawey pour assurer la parfaite réalisation des projets et pour garantir leur performance dans le temps.

Conseils juridiques : équipe de Christoffe Joffe et Thomas Saltiel (Joffe Avocats)

Conseils financiers : équipe de Nicolas Sanson et Guillaume Dovillers (Société générale)

Atawey se déploie à l’international avec la signature de son premier contrat en Italie !

Atawey est heureuse d’annoncer l’installation mi-2025, de sa première station de ravitaillement hydrogène en Italie, en collaboration avec la société Techfem, un opérateur majeur dans le secteur de l’énergie italien. Ce projet fait partie d’une large initiative italienne visant à produire de l’hydrogène renouvelable pour alimenter des bus et également le réseau gazier. Une première concrétisation pour l’entreprise savoyarde qui nourrit l’ambition de figurer parmi le TOP 3 des fabricants européens de stations hydrogène d’ici 2025. L’entreprise prévoit dans ce sens l’ouverture de sa filiale italienne d’ici la fin de l’année 2024.

Une station hydrogène évolutive au cœur d’un projet d’envergure

C’est officiel, la première station Atawey installée au-delà des frontières françaises sera italienne ! L’entreprise savoyarde annonce avoir reçu une commande de Techfem pour la mise en service d’une station de ravitaillement hydrogène en Italie mi-2025.
C’est dans le cadre d’un projet hydrogène global italien que la société Techfem, opérateur depuis plus de 40 ans dans le secteur de l’énergie en Italie et agissant en tant que EPC (engineering procurement & construction), a fait appel à Atawey. Ce projet a pour objectif de produire de l’hydrogène renouvelable sur place, grâce à un électrolyseur alimenté par des panneaux photovoltaïques. Cet hydrogène servira ensuite à alimenter des bus via une station évolutive Atawey, mais sera également injecté dans le réseau gazier local.


Atawey est fière de pouvoir apporter son expertise sur la brique “compression, stockage et distribution de l’hydrogène pour la mobilité” de ce premier projet de démonstration d’envergure en Italie.


Nous sommes extrêmement fiers de signer notre premier contrat européen avec Techfem en Italie. Ce projet marque une étape majeure dans notre stratégie de déploiement international et confirme notre position d’acteur de référence dans le domaine de la mobilité hydrogène en Europe. Nous avons à coeur de développer des relations partenariales dans les pays que nous avons ciblés, à la fois dans une logique de création de valeur locale et de complémentarité des savoir-faire pour accélérer la mobilité décarbonée.” se félicite Geoffroy de Roffignac, Directeur Commercial & Marketing d’Atawey.

Un projet s’inscrivant dans les objectifs ambitieux d’Atawey

Cette commande de station évolutive matérialise l’ambition d’Atawey d’être un acteur européen de référence de la mobilité hydrogène. Un projet stratégique pour l’entreprise qui affiche un carnet de commande de près de 25 millions d’euros. En effet, Atawey, qui fait de l’international l’un de ses axes stratégiques, souhaitait se développer rapidement en Italie. L’entreprise voit donc en cette collaboration une opportunité déterminante pour renforcer sa présence sur ce marché de la mobilité hydrogène à fort potentiel et prévoit dans ce sens l’ouverture de sa filiale italienne d’ici la fin de l’année 2024.


L’hydrogène est au coeur de la stratégie énergétique de l’Italie qui, fin 2020, a publié son PNRR (Plan National de Reprise et de Résilience) ; un instrument clé pour soutenir l’investissement en termes d’hydrogène notamment dans le déploiement d’« Hydrogen Valleys », des écosystèmes alliant production et consommation d’hydrogène.
Le pays, qui affiche notamment une projection de 70 stations AFIR1 (49 dans les noeuds urbains et 21 le long des TEN-T), fait également état de plusieurs investissements publics et privés. Par exemple, en février 2024, NatPower a annoncé un investissement de 100 millions d’euros dans la construction d’au moins 100 stations à hydrogène au cours des six prochaines années, dont la première installation est prévue pour cet été.


Enfin, en mai 2024, l’Italie, l’Allemagne et l’Autriche ont signé un accord de coopération pour le développement d’un réseau de transport d’hydrogène du sud de la Méditerranée vers le nord de l’Europe.


Ces exemples illustrent le fait que l’Italie, engagée dans une stratégie énergétique ambitieuse, prévoit la construction de nombreuses infrastructures hydrogène, soutenue par des investissements importants et des accords internationaux.
Atawey ne compte pas s’arrêter là. L’entreprise est d’ores et déjà en discussion sur d’autres projets européens.


“Cette première installation en Italie est une étape importante dans l’expansion internationale de notre entreprise. Ce projet représente non seulement une opportunité de croissance significative pour Atawey, mais également un engagement concret envers la transition énergétique en Europe. Notre décision d’ouverture de filiale en Italie s’appuie sur notre démarche de création de valeur locale permettant de participer à l’économie du pays. L’Italie, avec son ambitieux plan pour l’hydrogène, est un pays idéal pour démontrer l’efficacité et la fiabilité de nos solutions éprouvées. Nous sommes déterminés à continuer à exporter notre savoir-faire et à jouer un rôle clé dans le développement de la mobilité hydrogène à travers le continent.” déclare Jean-Michel Amaré, Président et co-fondateur d’Atawey.


“La collaboration avec un fournisseur de technologie hautement spécialisé comme Atawey sur un projet innovant en Italie confirme le rôle central de Techfem dans le secteur de l’hydrogène vert et sa capacité à relever les défis du secteur de la mobilité, en s’appuyant sur ses capacités d’ingénierie et d’exécution au niveau mondial”, a déclaré Federico Ferrini, directeur général de Techfem.

Atawey déploie une stratégie RSE ambitieuse !

Atawey, acteur de référence des stations de recharge hydrogène en Europe, est heureuse d’annoncer l’obtention d’une note ESG de 52/100, la positionnant comme une des entreprises les plus avancées sur son secteur d’activité et confirmant l’éligibilité et l’alignement de son activité à la taxonomie européenne.

Cette nouvelle s’accompagne de la réalisation du bilan carbone de l’entreprise ; un bilan – l’activité d’Atawey sur une année, correspond à l’émission de 1,3 ktCO2/an équivalent, soit l’émission annuelle de 130 Français – qui met également en lumière les axes de développement qu’il reste à réaliser, notamment à travers l’implémentation de leviers internes et la mobilisation d’une partie des fournisseurs.

Une notation ESG confortant l’éligibilité et l’alignement de la totalité de l’entreprise à la taxonomie européenne

Réalisée par Gaïa Research (filiale du groupe EthiFinance et agence de notation de référence pour la notation extra-financière des entreprises) et selon un référentiel d’environ 140 critères répartis en 4 piliers : Gouvernance, Social, Environnement et Parties Prenantes Externes (PPE), la notation ESG d’Atawey démontre les solides performances de l’entreprise en matière de Responsabilité Sociétale d’Entreprise. 

Cette première notation répond à la volonté de l’entreprise de faire évaluer sa performance extra-financière par un tiers indépendant, en dehors de tout obligation légale. En anticipant ces normes, qui deviendront obligatoires à horizon 2025, Atawey témoigne de son engagement envers la durabilité.

 

Avec une notation ESG de 52/100, au-dessus de la moyenne du benchmark sectoriel (22/100), elle se classe en bonne position sur l’ensemble des piliers :

  • Environnemental : 40/100 (vs 12/100 de moyenne du benchmark sectoriel)
  • Social : 65/100 (vs 27/100 de moyenne du benchmark sectoriel)
  • Gouvernance : 41/100 (vs 27/100 de moyenne du benchmark sectoriel)
  • PPE : 81/100 (vs 20/100 de moyenne du benchmark sectoriel)

Cette première évaluation confirme également l’éligibilité et l’alignement de 100% de son activité à la taxonomie européenne, la classant ainsi parmi les entreprises contribuant à l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris.

 

De plus, l’entreprise est conforme aux articles 8 et 9 de la Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR), la réglementation la plus exigeante et la plus stricte encadrant les fonds d’investissements durables de l’Union Européenne.

 

« Les enjeux RSE sont au cœur de la stratégie de développement d’Atawey et nous continuons de nous mobiliser pour assurer une croissance pérenne tout en faisant face aux enjeux de la création de valeur locale et durable. Cette note représente une véritable reconnaissance de nos efforts pour agir pour la décarbonation de la société, tout en veillant à l’impact des moyens mis en œuvre et la prise en compte de l’ensemble des parties prenantes par notre entreprise pour y parvenir. » témoigne Jean-Michel Amaré, Président d’Atawey.

Une mesure de l’impact global de l’activité de l’entreprise et l’implication de l’ensemble des salariés et des fournisseurs pour déployer une stratégie RSE ambitieuse

En parallèle, Atawey annonce l’obtention d’une médaille d’argent décernée par la Climate Tech Greenly, leader du bilan carbone digitalisé et expert en évaluation des performances climatiques des entreprises. Cette reconnaissance atteste de son engagement envers des pratiques durables et de ses efforts significatifs pour relever les défis de la diminution de son empreinte carbone.

Atawey fait dorénavant partie des 25 % des entreprises évaluées en termes d’engagement envers la transparence en matière d’émission et d’efforts de réduction.

 

L’empreinte carbone d’Atawey a été calculée selon les standards du Bilan Carbone® de l’ADEME (Agence de la Transition Écologique). A noter, si la majorité des entreprises qui mesurent leur bilan carbone le font sur les scopes dits 1 et 2*, Atawey a fait le choix d’inclure également le scope 3 évaluant ainsi les émissions indirectes ayant lieu en amont ou en aval de la chaîne de valeur de l’entreprise.

 « La volonté d’agir en faveur de la transition écologique remonte aux origines de la création d’Atawey et constitue l’essence même de notre mission : accélérer la mobilité décarbonée » déclare Pierre-Jean Bonnefond, co-fondateur et directeur général d’Atawey.

 L’activité d’Atawey sur une année, correspond à l’émission de 1,3 ktCO2/an équivalent**, soit l’émission annuelle de 130 Français. La production d’une station de recharge hydrogène seule*** permet quant à elle une réduction significative de 2,26 ktCO2/an équivalent, comparativement à celle d’une station de recharge thermique conventionnelle.

Ce bilan met également en lumière les efforts encore à réaliser par l’entreprise pour réduire son empreinte carbone, notamment à travers l’implémentation de leviers internes et la mobilisation d’une partie de ses fournisseurs. A date, 19,7 % des émissions de l’entreprise proviennent de la vie interne des salariés (déplacements, fournitures, repas…) quand 80,3% sont dues à la fabrication des stations de recharge (achat de produits, immobilisation, frêt).

 

Rejoignant un groupe restreint d’entreprises dédiées à la promotion des objectifs mondiaux de durabilité, Atawey est déterminée à continuer à innover et à conduire un changement positif dans son secteur et au-delà. Ainsi, si aujourd’hui 95% des fournisseurs de l’entreprise sont français, une mobilisation de l’écosystème dans son intégralité est nécessaire, afin d’identifier avec chaque fournisseur les leviers de réduction. Une démarche en ce sens est d’ores et déjà en cours au sein de l’entreprise.

Pour réaliser ce bilan carbone, Atawey a impliqué activement l’ensemble de ses collaborateurs, de la collecte d’informations à la restitution des résultats et à la mise en place de solutions. Les salariés ont ainsi été sensibilisés à l’importance et aux moyens de réduire leurs émissions de GES. Une Fresque du Climat a également été organisée à l’occasion d’une journée interne de cohésion et les collaborateurs ont pu réfléchir de manière collaborative à un plan de réduction des émissions de l’entreprise. Cette implication active des collaborateurs permet de conforter la mobilisation des équipes autour d’un enjeu majeur, celui d’une économie plus durable, dans laquelle la responsabilité environnementale joue un rôle croissant.

 

 

 

*Scope 1 : émissions directes de gaz à effet de serre générées par l’entreprise et ses activités.

Scope 2 : émission indirectes liées aux consommations énergétiques, qui ne se produisent pas directement sur le site de l’entreprise

** Étude réalisée fin 2023, sur la base de l’activité de 2022

*** Étude réalisée sur la 3ème génération des stations évolutives d’Atawey

Chiffre d’affaires 2023 : les objectifs d’Atawey dépassés

Sur un marché de la mobilité hydrogène intensive en développement, Atawey a présenté une nouvelle fois en 2023 une croissance majeure de son activité. Cette dynamique s’est matérialisée par une multiplication du chiffre d’affaires par 2,6 versus 2022, atteignant 8,5 millions d’euros en 2023 et une expansion de son portefeuille de partenaires et de clients. Atawey poursuit une croissance soutenue en captant des commandes pour des stations de grande capacité (supérieures à 1T/jour) et en transformant son modèle d’affaires, d’équipementier à fournisseur de solutions pour la mobilité hydrogène. Et cela, tout en demeurant fidèle à ses principes d’engagement, de collaboration avec les parties prenantes et de performance durable.

Cette croissance s’inscrit dans un contexte de fort dynamisme du marché européen de la mobilité hydrogène, porté par les politiques européennes et nationales de décarbonation ainsi que l’arrivée de nouveaux modèles de véhicules et d’offres de recharge.

Les réalisations de l’année 2023 ont posé les fondements d’une trajectoire ascendante pour l’entreprise savoyarde, qui nourrit pour l’année 2024 l’ambition de devenir un des leaders de la mobilité hydrogène en Europe avec un parc installé qui devrait atteindre plus de 75 stations avec l’acquisition de l’activité stations de recharge de McPhy.  

Chiffre d'affaires 2023 : très forte augmentation !

  • Chiffre d’affaires en hausse de 165% par rapport à 2022, atteignant 8,5 millions d’euros ;
  • Prises de commandes de plus de 20 millions d’euros confirmant les objectifs de croissance ;
  • Pipeline commercial de plus de 100 millions d’euros de commandes potentielles ;
  • Résultat d’exploitation en forte progression ;
  • Enrichissement de sa gamme de stations hydrogène, incluant le lancement de nouveaux produits : la station codéveloppée avec HYVIA (sous le nom de Hywell®) et les stations Évolutives de grande capacité (jusqu’à 2T/jour) ;
  • Structuration et expansion de l’effectif de l’entreprise avec le recrutement de 45 salariés, constituant une équipe de 100 collaborateurs ;
  • Transformation de son modèle d’affaires pour déployer une offre complète de solutions pour la mobilité hydrogène :
    • Investissement dans le déploiement d’un réseau d’infrastructures de recharge d’hydrogène, avec un premier investissement dans le projet « Arv’hy »*, de production et de distribution d’hydrogène, dont ATAWEY sera fournisseur, exploitant et mainteneur de la station ;
    • Partenariat avec Hyvia, portant une offre « as a service » de mise à disposition de VUL et de solution d’avitaillement ;
    • Lancement d’une activité d’exploitation de stations à revenus récurrents, qui vient compléter l’offre existante de maintenance.

Perspectives 2024 : Atawey parmi les leaders de la mobilité hydrogène

Après avoir enregistré une forte croissance en 2023, la société maintient son élan en 2024 en visant un chiffre d’affaires de 22 millions d’euros, soit à nouveau une multiplication par 2,6 par rapport à l’année précédente. À ce jour, 75% de cet objectif sont déjà assurés grâce à un nombre important de nouvelles commandes, témoignant ainsi du dynamisme actuel du marché de la mobilité hydrogène.

La confirmation de cette dynamique se traduit par l’entrée en production de ces nouvelles commandes permettant de poursuivre l’amélioration de la rentabilité de l’entreprise ; et le pipeline de projets de l’entreprise permettant d’entrevoir le même rythme de croissance pour les exercices 2025 et 2026.

Enfin, la perspective pour Atawey – actuellement en négociations exclusives pour le rachat de l’activité stations de McPhy – d’afficher, d’ici fin 2024, un compteur de 75 stations installées, la positionnera ainsi comme l’entreprise disposant du plus grand réseau de stations de recharge hydrogène installées en Europe.

Ces réussites viennent confirmer la stratégie de l’entreprise, consistant à répondre au plus près des besoins des porteurs de projet d’installation d’infrastructures, là où convergent les besoins en mobilité, tant lourde qu’intensive, et où l’usage de l’hydrogène est le plus pertinent.

 

« Le marché de la mobilité hydrogène intensive est en pleine expansion, et nous avons maintenu notre avance commerciale et technologique en consolidant notre expertise et en lançant nos premières stations hydrogène de grande capacité. Grâce à nos décisions stratégiques structurantes et à l’engagement remarquable de nos équipes, nous sommes aujourd’hui en mesure d’offrir à nos clients des équipements performants et personnalisables couplés à une gamme de services répondant précisément à leurs besoins, contribuant ainsi à une mobilité bas carbone.

Pour les années 2024 et 2025, nous restons résolument orientés vers notre stratégie consistant à intégrer dans nos stations les meilleures technologies modulaires et efficientes. Cette approche est plébiscitée par nos partenaires et clients, certains ayant renouvelé leur confiance par le biais de nouvelles commandes. Notre projet d’acquisition de l’activité de stations de recharge de McPhy, avec son outil industriel et ses équipes pleinement opérationnelles, confirme notre ambition de devenir un leader dans le domaine de la mobilité hydrogène en Europe. » déclare Jean-Michel Amaré, co-fondateur et Président d’Atawey.

Des performances extra-financières pérennes et durables

En parallèle de la progression de son activité, Atawey a continué à mettre en place de nombreuses actions en faveur du déploiement d’une politique d’entreprise durable, inclusive et respectueuse de l’environnement.

L’entreprise est désormais « éligible » et « alignée » aux articles 8 et 9 de la Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR), la réglementation la plus exigeante et la plus stricte encadrant les fonds d’investissements durables de l’Union Européenne. Cette conformité de l’ensemble de son activité, OPEX et CAPEX, constitue un jalon significatif.

En devenant éligible à des fonds durables, Atawey confirme son engagement envers une performance extra-financière de premier plan, renforçant ainsi sa réputation auprès des investisseurs soucieux de l’impact environnemental, social et de gouvernance des entreprises dans lesquelles ils investissent.

« L’engagement en faveur de la transition écologique est ancré dans les fondements mêmes d’Atawey depuis sa création, façonnant l’essence de notre mission : accélérer la mobilité décarbonée. Les défis liés à la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) occupent une place centrale dans la stratégie de développement d’Atawey, et nous nous engageons à favoriser une croissance durable, tout en répondant aux impératifs de création de valeur locale et pérenne. » conclue Pierre-Jean Bonnefond, co-fondateur et Directeur Général d’Atawey.

Arv’Hy : un écosystème complet dédié à la mobilité hydrogène

Fortement engagé dans la transition énergétique et la protection de l’environnement, le territoire de la Vallée de l’Arve va pouvoir bénéficier d’un nouvel atout dans la décarbonation de son territoire, avec le lancement d’un écosystème hydrogène innovant : Arv’hy (qui signifie “au revoir” en patois savoyard).

Porté par 5 acteurs locaux de premier plan (LSBN – holding familiale composée de sociétés de services,  Atawey – concepteur, fabricant et distributeur de stations de recharges d’hydrogène ; Axpo – producteur et fournisseur d’énergie renouvelable ; Crédit Agricole des Savoie et Jean Lain Mobilités – acteur majeur de la distribution automobiles et de nouvelles mobilités sur l’arc alpin), tous réunis dans la SPV « Arve Hydrogène Mobilité », ce projet a pour ambition de participer à la décarbonation de la Vallée de l’Arve.

Les cinq acteurs clés ont décidé d’unir leurs forces pour façonner le paysage énergétique de demain à travers la mise en place d’une station de recharge grand public multi-usages et multi-énergies à Vougy, commune située dans la Vallée de l’Arve au cœur des Alpes.

La constitution de la Société de Projet « Arve Hydrogène Mobilité » marque le point de départ de cette collaboration ambitieuse. Chaque partenaire apportera son expertise unique au sein de cette initiative, avec des compétences complémentaires allant de la conception de stations de recharge d’hydrogène à l’approvisionnement énergétique renouvelable, en passant par la mobilité et le développement d’offres de services locaux.

Arv'Hy : La première station multi-usages et multi-énergies de la Vallée de l’Arve

Le projet dont la mise en service est prévue dès le premier trimestre 2025 à Vougy intègre la conception d’une station multi-énergies (thermique, électrique, hydrogène et GPL) et un pôle multi-services (commerce libre-service, station d’entretien des véhicules, casiers Drive, relais-colis, wi-fi, etc.).

 

Un enjeu stratégique : participer à la décarbonation du territoire de la Vallée de l’Arve

Le territoire est fermement engagé à lutter contre la pollution atmosphérique au travers d’un plan de Protection de l’Atmosphère avec pour ambition de réduire les émissions de particules fines et NOx. Au-delà de son impact en termes de dynamisme économique local (à travers l’offre de services déployée), le projet Arv’Hy – implanté stratégiquement en bordure directe d’un axe routier très fréquenté (route blanche menant notamment aux principales stations de ski de Haute-Savoie) – a pour objectif principal de répondre aux engagements de la Vallée en matière de décarbonation des transports, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la pollution atmosphérique en partie due aux particules fines. En créant un écosystème innovant dans un territoire impacté par les conséquences d’une industrialisation massive et d’une circulation routière intensive, les acteurs du projet manifestent une volonté forte de participer activement à la transition énergétique engagée localement.

 

“Je suis vraiment ravi du lancement de ce projet engagé. La force de cette initiative réside dans la complémentarité des cinq acteurs, unis pour mettre en commun leurs forces, leurs compétences, et travailler ensemble au service d’un objectif commun : réduire les émissions de CO2 et contribuer à la décarbonation de la Vallée, passage obligatoire avant le tunnel du Mont-Blanc et l’est de l’Europe pour les transporteurs. C’est une formidable démonstration de collaboration et d’engagement en faveur de l’environnement.” Boris GONNACHON, Président de la SPV « Arve Hydrogène Mobilité » et Président de LSBN 

Des ressources financières et humaines complémentaires

Le projet Arv’Hy réunit toutes les conditions nécessaires pour déployer un écosystème hydrogène :

  • L’approvisionnement énergétique du futur électrolyseur sera coordonné par Axpo ;
  • LSBN met à disposition un terrain adapté au projet et un savoir-faire local tourné autour des services ;
  • Atawey fournira, installera et entretiendra l’infrastructure de production et de distribution d’hydrogène ;
  • Jean Lain Mobilités, LSBN et le Crédit Agricole des Savoie participeront au développement des usages. D’ailleurs, dans le cadre de cette transition vers l’hydrogène, LSBN convertira une partie de sa flotte de véhicules destinée à la location en hydrogène, avec déjà 10 VUL programmés pour le premier trimestre 2025.

Une coordination qui nécessite à la fois des ressources financières et humaines de la part de tous les acteurs.

La société de projet a confié à Eneralys l’Assistance à Maitrise d’Ouvrage et bénéficie de leurs expériences en développement de sites H2 renouvelable et d’écosystèmes dédiés à la mobilité.

Le volet hydrogène du projet Arv’hy se déploiera en deux phases successives pour répondre aux besoins croissants en mobilité hydrogène.

La phase d’amorçage comprendra la mise en service en 2025 d’une station de distribution hydrogène de moyenne capacité, permettant de répondre rapidement à la demande en véhicules utilitaires légers (VUL) dans la région.

Une fois les usages développés, la station évoluera vers une station de grande capacité raccordée à un électrolyseur permettant de produire directement l’hydrogène sur place depuis des ressources énergétique renouvelables.

Atawey accélère fortement sur le marché européen de la mobilité hydrogène et acte son nouveau positionnement

A quelques jours de l’ouverture du salon international Hyvolution se déroulant en France, Atawey est heureux d’annoncer une année 2023 record avec la signature de nombreuses commandes pour un montant de plus de 20 Millions d’euros. Fort d’une expertise technologique de plus de dix ans et d’un savoir-faire industriel dans la conception, la fabrication et la distribution de stations de recharge hydrogène, Atawey se positionne aujourd’hui comme un acteur de référence européen et partenaire de choix des porteurs de projets qui souhaitent accélérer la mobilité hydrogène. Grâce à sa connaissance fine des écosystèmes hydrogène et à sa large gamme de stations de recharge hydrogène performantes et modulaires, Atawey a notamment signé en septembre 2023 deux nouveaux projets : le projet Vallée Sud Hydrogène – plus gros projet européen en terme de véhicules à date – dans les Hauts-de-Seine (92) pour lequel la mise en place d’un écosystème hydrogène se dessine avec deux premières stations (une station de production et distribution de très grande capacité et une station satellite) et le projet porté par le SMTC-AC (Syndicat Mixte des Transports en Commun de l’agglomération clermontoise) avec une station de grande capacité pour alimenter deux lignes urbaines combinées de transport en commun. Ces nouvelles commandes témoignent de la confiance des acteurs du secteur pour l’entreprise savoyarde qui signe ainsi une année record. Mais Atawey ne s’arrête pas là et prévoit d’ores et déjà une forte croissance pour l’année 2024. Alors que l’entreprise a annoncé fin 2023 l’ouverture de négociations exclusives avec McPhy pour l’acquisition de son activité stations de recharge hydrogène, Atawey a en effet de nombreux nouveaux projets pour 2024.

Un positionnement élargi pour favoriser la mise en place des écosystèmes hydrogène en France et à l’international

L’entreprise élargit son portefeuille de services et se positionne désormais en amont et en aval de la vente de stations sur la chaine de valeurs hydrogène, intégrant ainsi de nouvelles activités. D’une part, sur le plan financier, l’entreprise a investi aux côtés de porteurs de projet dans la mise en place d’un écosystème hydrogène dans la vallée de l’Arve et a également développé une offre de location. D’autre part, sur le plan opérationnel, l’entreprise a gagné un premier appel d’offres et a été désignée pour assurer l’exploitation de la station de recharge hydrogène conçue et fabriquée par Atawey, située à Évreux dans l’Eure.

 

« Cette nouvelle étape pour l’entreprise arrive à un moment clé. Après plusieurs années de projets tests partout en France, la mise en place des écosystèmes hydrogène s’accélère. Nous souhaitions accompagner cette évolution du marché et en faciliter son déploiement via le co-financement des projets mais aussi l’exploitation optimisée des stations de recharge hydrogène. Ce virage stratégique marque la volonté de l’entreprise de devenir un des leaders européens de la mobilité hydrogène. » précise Jean-Michel Amaré, CEO et fondateur d’Atawey.

Une capacité de production en forte croissance et le lancement de plusieurs stations grande capacité

L’entreprise s’est dotée fin 2023 d’un second atelier à quelques kilomètres de son site historique de Bourget-du-Lac. Ce nouvel atelier permettra de développer largement ses capacités de production pour répondre à une demande croissante en France et à l’international. Atawey a en effet prévu en 2024 la mise en service de plusieurs stations de recharge hydrogène de grande capacité permettant de distribuer 1,3 tonne d’hydrogène par jour. Les cahiers de commande sont déjà remplis avec pas moins de six stations de ce type achetées. 

Atawey Academy : un institut de formation interne pour favoriser la montée en compétences des équipes

Pour accompagner sa croissance en France et à l’international, l’entreprise va lancer courant 2024 son Atawey Academy.

Avec l’arrivée de nouveaux salariés prévue tout au long de l’année, Atawey souhaite se doter d’un outil intégré pour favoriser la montée en compétences et la cohésion de ses équipes et permettre de formaliser et pérenniser la transmission des savoirs de l’entreprise.

Mêlant formation théorique et pratique grâce à ses ateliers intégrés, cette académie cible l’ensemble des salariés de l’entreprise et touchera tous les domaines d’activité tant techniques et règlementaires (conception, fabrication, maintenance) que managériales (gestion de projet, développement commercial, soft skills).

A terme, cette académie permettra de former également les équipes des différents porteurs de projets et partenaires avec lesquels l’entreprise collabore.

McPhy entre en négociations exclusives avec Atawey en vue de la cession de son activité stations de recharge hydrogène

  • McPhy engage un processus de cession de son activité de stations de recharge hydrogène ;
  • Atawey, qui se porte acquéreur, est aujourd’hui un acteur de référence de la mobilité hydrogène. Cette reprise lui permettrait d’en accélérer le développement et de devenir un leader européen ;
  • L’opération envisagée permettra à McPhy de se concentrer sur son cœur de métier de fabricant d’électrolyseurs, notamment au démarrage de sa Gigafactory de Belfort.

McPhy Energy, spécialiste des équipements de production et distribution d’hydrogène bas-carbone (électrolyseurs et stations de recharge), annonce être entré en négociations exclusives avec Atawey pour la cession de son activité stations de recharge. Pour mémoire, la fourniture de stations a représenté 32% du chiffre d’affaires de McPhy en 2022 avec un portefeuille de projets signés, commissionnés et/ou en cours d’exécution, représentant 40 stations.

La réussite des négociations doit permettre à McPhy de concentrer ses ressources sur la fabrication d’électrolyseurs, tout en garantissant à l’activité stations de poursuivre son expansion en bénéficiant des moyens apportés par un leader du secteur. Fort d’un parc de 30 stations hydrogène installées et de 10 ans d’expérience, Atawey est en effet un des tout premiers acteurs du marché français. Ce rapprochement des deux activités stations permettra d’accélérer la croissance d’Atawey et de créer un leader européen. 

McPhy et Atawey partagent une histoire et des valeurs communes, en tant qu’acteurs clés et pionniers de la filière mobilité hydrogène française. Leur proximité géographique, leurs collaborations réussies sur plusieurs projets et la complémentarité de leurs offres de stations devraient favoriser la réussite de l’opération. Ce rapprochement valoriserait en effet les investissements réalisés sur le site de Grenoble et permettrait à Atawey, pour accompagner la croissance forte de son activité, de se doter d’un outil industriel additionnel et d’un savoir-faire technologique de grande qualité, attesté par la mise en service récente par McPhy de plusieurs stations. Si le processus de cession venait à son terme, McPhy entend rester impliqué aux côtés d’Atawey afin d’assurer la continuité de son activité de stations, dans l’intérêt de toutes les parties prenantes.

Le recentrage de McPhy sur la fabrication d’électrolyseurs a été guidée par un besoin de spécialisation accrue des acteurs dans chaque grand métier de la filière hydrogène compte tenu de la forte croissance du marché. La taille des projets hydrogène, notamment pour l’industrie, est en pleine expansion, nécessitant de consacrer davantage de ressources pour la production en série d’électrolyseurs de très grande capacité. McPhy pourra désormais s’atteler exclusivement à cette tâche en s’appuyant sur son dispositif industriel paneuropéen composé de sa future Gigafactory à Belfort et des fonctions transverses à Grenoble en France, de son site d’ingénierie à Wildau en Allemagne et de son usine de production à San-Miniato en Italie.

McPhy va continuer la négociation engagée avec la confidentialité requise et informera les marchés de son éventuel aboutissement, notamment si une offre engageante devait être reçue. Durant cette période, une attention particulière sera portée à l’exécution des projets en cours et à la satisfaction des clients. Par ailleurs, une information-consultation des instances représentatives du personnel de McPhy sera engagée en fonction de l’évolution du projet de cession, celles-ci ayant déjà été informées du processus en cours.

Jean-Baptiste Lucas, Directeur Général de McPhy, commente : « Nous avons pris la décision d’engager un processus de cession de notre activité stations pour nous concentrer sur le développement de notre activité électrolyseurs. La combinaison des métiers de fabrication des équipements à la fois pour la production et la distribution d’hydrogène a permis un important effet d’apprentissage pour McPhy et facilité son passage à l’échelle industrielle. La possibilité d’associer nos équipes à l’émergence d’un nouveau leader européen en cédant notre pôle de stations à un acteur reconnu et dont nous partageons les valeurs essentielles est indiscutablement une piste à poursuivre. En parallèle, notre Gigafactory dédiée à la nouvelle génération d’électrolyseurs, dont la construction est sur le point d’être finalisée, réclamera la mobilisation de toutes nos ressources, afin de devenir un acteur majeur sur le marché considérable de la production d’hydrogène bas-carbone. »

Jean-Michel Amaré, Président et co-fondateur d’Atawey, ajoute : « C’est une formidable opportunité de confirmer Atawey comme un leader européen des stations hydrogène. La complémentarité de nos activités et la proximité de nos cultures d’entreprise nous aideront à aboutir à une opération qui satisfasse toutes les parties prenantes, en premiers lieux desquels les salariés. Cela constituerait évidemment un important pas en avant pour Atawey, mais aussi pour la structuration de l’écosystème français de la mobilité hydrogène. »

Prochain événement financier :

  • Publication du chiffre d’affaires annuel 2023, le 5 février 2024, après clôture des marchés.

À propos de McPhy

Spécialiste des équipements de production et distribution d’hydrogène, McPhy contribue au déploiement mondial de l’hydrogène bas-carbone comme solution pour la transition énergétique. Fort de sa gamme complète dédiée aux secteurs de l’industrie, la mobilité et l’énergie, McPhy offre à ses clients des solutions clés en main adaptées à leurs applications d’approvisionnement en matière première industrielle, de recharge de véhicules électriques à pile à combustible ou encore de stockage et valorisation des surplus d’électricité d’origine renouvelable. Concepteur, fabricant et intégrateur d’équipements hydrogène depuis 2008, McPhy dispose de trois centres de développement, ingénierie et production en Europe (France, Italie, Allemagne). Ses filiales à l’international assurent une large couverture commerciale à ses solutions hydrogène innovantes. McPhy Energy est cotée sur Euronext Paris (compartiment B, code ISIN : FR0011742329, code mnémonique : MCPHY).

À propos d’ATAWEY

Atawey est le leader en France des solutions de recharge de mobilité hydrogène avec 40% de parts de marchés et trente stations installées depuis sa création.

Fondée en 2012 par Jean-Michel Amaré et Pierre-Jean Bonnefond, Atawey conçoit, fabrique et distribue des stations de recharge d’hydrogène contribuant au déploiement de la mobilité hydrogène en France et en Europe. Atawey a développé une gamme complète de stations de recharge performantes et modulaires (station compacte, station évolutive, station mobile). Ces différentes solutions permettent d’accompagner la montée en puissance de l’usage hydrogène sur les territoires et offrir des solutions adaptées à tous les porteurs de projets hydrogène, du projet pilote au maillage complet d’un territoire.

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h2 : un peu de Physique-Chimie

L’hydrogène, le plus simple et le plus abondant des éléments de l’univers, a une histoire riche qui remonte à sa découverte par le scientifique britannique Henry Cavendish au XVIIIe siècle. Depuis lors, cette molécule a connu une évolution remarquable, passant d’une simple curiosité scientifique à un élément clé dans de nombreuses applications modernes, développées dans des écosystèmes H2.

Siècle des Lumières : La Découverte de l’Hydrogène

En 1766, Henry Cavendish, physicien et chimiste britannique, réalise une percée scientifique en découvrant une substance gazeuse unique pendant ses expériences sur l’acidité. Trois ans plus tard, il publie ses résultats, révélant la nature particulière de ce gaz léger, qu’il appelle alors “air inflammable”.

En 1783, le chimiste français Antoine Lavoisier réalise que l'”air inflammable” de Cavendish était en réalité un élément chimique distinct qui, lorsqu’il brûlait en présence d’oxygène, jouait un rôle dans la formation de l’eau. Il propose alors le nom “hydrogène” pour cet élément, dérivé du grec “hydro” signifiant “eau” et “genium” signifiant “formeur”.

H2 : une formule chimique pour l’hydrogène

Pourquoi appelle-t-on l’hydrogène le H2 ? 

La forme moléculaire de l’hydrogène est le dihydrogène : comme son nom l’indique, cette molécule comporte deux atomes d’hydrogène : sa formule chimique est ainsi le H2. 

L’Ère de la Renaissance Chimique : le gaz H2 devient un vecteur énergétique

En 1839, Sir William Grove, un avocat britannique, chimiste amateur, développe la pile de Grove, également connue sous le nom de batterie voltaïque à gaz, en combinant des électrodes en platine avec de l’hydrogène et de l’oxygène. Cette invention convertit directement l’énergie chimique en électricité sans combustion, offrant ainsi une alternative propre et efficace aux méthodes traditionnelles de production d’électricité.

Au cours des années suivantes, il publie une série d’articles et, lors d’une conférence en 1842, il évoque pour l’une des 1ère fois la conservation de l’énergie, précédant Harmann von Helmholtz de cinq ans. 

Sa cellule à gaz restera en sommeil pendant des décennies, mais deviendra un précurseur essentiel dans l’invention de la pile à combustible. 

Ainsi, l’ère de la renaissance chimique a été non seulement le témoin de découvertes fondamentales, mais également le catalyseur d’une nouvelle ère dans le domaine de l’énergie, marquée par l’utilisation novatrice de l’hydrogène comme vecteur énergétique.

Révolution industrielle : les usages de l’hydrogène se multiplient

Au XXe siècle, l’hydrogène devient une ressource cruciale au sein de l’industrie, trouvant une multitude d’applications qui ont façonné les processus de fabrication et la production mondiale. L’une des utilisations majeures de l’hydrogène réside dans sa contribution à la production d’ammoniac. Cette réaction chimique, connue sous le nom de synthèse de Haber-Bosch, permet de combiner l’hydrogène et l’azote atmosphérique pour former de l’ammoniac, une matière première essentielle dans la fabrication des engrais.

L’industrie pétrolière a également intégré le gaz hydrogène dans ses processus. Le raffinage du pétrole, par exemple, utilise l’hydrogène pour éliminer les impuretés et améliorer la qualité des produits pétroliers. Le procédé d’hydrodésulfuration, qui utilise l’hydrogène pour réduire la teneur en soufre des carburants, est un exemple significatif de cette application.

L’Hydrogène, un gaz essentiel pour répondre aux besoins de la société moderne

En outre, l’hydrogène est employé dans la métallurgie pour réduire les minerais de métaux tels que le fer, contribuant ainsi à la production d’acier. Cette utilisation spécifique, connue sous le nom de réduction directe, permet d’obtenir des métaux à partir de leurs oxydes, jouant un rôle clé dans la fabrication de matériaux essentiels à de nombreuses industries.

Dans le secteur électronique, l’hydrogène trouve sa place dans la production de semi-conducteurs et de composants électroniques avancés. Son utilisation dans ces applications contribue à l’avancement continu des technologies de l’information et de la communication.

Le rôle central de l’hydrogène dans la fabrication d’engrais, le raffinage pétrolier et d’autres procédés industriels en fait une ressource incontournable pour répondre aux besoins croissants de la société moderne.

Ère post-industrielle : l’H2 dans la transition écologique

Bien que toujours utilisé pour décarboner l’industrie, au tournant du XXIe siècle, l’hydrogène représente une solution prometteuse pour les problèmes environnementaux et énergétiques et a donc un rôle clé à jouer dans la transition écologique. Son intérêt réside dans le fait que production et consommation sont complètement décorrélées : on peut le produire pendant les heures creuses, le stocker de manière sécurisée et le consommer quand on veut.

C’est pourquoi le H2 est aujourd’hui utilisé comme moyen de stockage de l’énergie : il est utilisé comme vecteur énergétique pour stocker l’énergie renouvelable produite à partir de sources intermittentes telles que l’éolien et le solaire. Il permet ainsi de lisser les variations de la production énergétique, contribuant à une alimentation plus stable du réseau électrique.

L’hydrogène H2, une solution de décarbonation des transports

Il fait également partie des solutions de décarbonation des transports, offrant une mobilité hydrogène sans émissions de CO2 et contribuant ainsi à réduire l’empreinte carbone du secteur, mais aussi à améliorer la qualité de l’air. 

Par exemple, l’hydrogène peut être utilisé pour alimenter les piles à combustible qui vont fournir de l’électricité aux voitures électriques. La capacité de stockage de l’hydrogène est par ailleurs utilisée pour ces transports : l’énergie non consommée par le moteur électrique d’une voiture est stockée dans une batterie, et pourra assister la pile à combustible si besoin.

Les véhicules hydrogènes nécessitent des infrastructures spécifiques pour leur ravitaillement : les stations hydrogènes. Ces stations, en plein développement, sont équipées de pompes capables d’injecter de l’hydrogène sous forme de gaz sous pression dans le réservoir du véhicule.

L’hydrogène se positionne donc comme un acteur polyvalent dans la transition énergétique, offrant des solutions innovantes pour répondre aux défis climatiques et énergétiques du XXIe siècle.

Le saviez-vous ?

Bien que l’hydrogène soit un gaz inodore et incolore, on le pare pourtant de différentes couleurs !

En effet, les couleurs de l’hydrogène sont des noms donnés à la molécule selon son procédé de production et / ou sa source d’électricité. L’hydrogène “vert” est ainsi un hydrogène produit à partir d’un procédé renouvelable ou faiblement carboné (éolien, solaire, électrolyse de l’eau). 

L’hydrogène, un vecteur énergétique incontournable de la transition écologique

De sa découverte par Cavendish à ses applications modernes, l’histoire de l’hydrogène est une saga de découvertes scientifiques et d’innovations technologiques. Alors que nous explorons de nouvelles façons d’utiliser cette molécule polyvalente, il est clair que l’hydrogène continuera de jouer un rôle crucial dans la quête d’un avenir énergétique durable.

L'hydrogène : vecteur énergétique incontournable de la transition écologique
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Couleurs de l’hydrogène et stations hydrogène : entre mythes et réalités

Le dihydrogène (H2) – molécule constituée de 2 atomes d’hydrogène -, communément appelé hydrogène est produit par différentes méthodes. De ce fait, la molécule d’hydrogène qui n’a ni couleur, ni odeur est pourtant, dans le monde de l’énergie, parée de plusieurs nuances. ZOOM sur une palette de couleur allant du noir au blanc, en passant par l’hydrogène vert.

L’évolution des couleurs de l’hydrogène en fonction de l’évolution des productions

Quelles sont les 7 couleurs de l’hydrogène ?

On nomme l’hydrogène avec 7 couleurs bien définies avec parfois quelques nuances : 

  • Brun / noir
  • Gris
  • Bleu, turquoise
  • Rose, rouge, violet
  • Vert
  • Blanc

Chaque couleur correspond au procédé utilisé pour la production d’hydrogène ou à sa source d’énergie. Ce procédé a évolué avec les années, et tend de plus en plus vers une énergie ou un mode de production plus respectueux de l’environnement. 

Hydrogènes noir, marron, gris : héritages de l’industrie fossile

L’hydrogène noir et l’hydrogène marron sont produits par gazéification du charbon bitumineux (pour l’hydrogène noir) et lignite (pour le marron). Il s’agit d’un processus extrêmement polluant, puisqu’il produit du CO2 et du monoxyde de carbone et les rejette dans l’atmosphère.

L’hydrogène gris est produit à partir de combustibles fossiles et utilise généralement la méthode du vaporeformage. Il est actuellement l’hydrogène le plus courant en termes de production, car il est le moins cher à produire. Au cours de ce processus, 10 tonnes de CO2 sont générées et rejetées dans l’atmosphère contre une tonne d’hydrogène produit. Cette méthode, moins polluante que le vaporeformage du charbon, reste néanmoins génératrice de CO2.

Hydrogènes bleu, turquoise : les prémices d’une technologie de production moins émettrice de gaz à effet de serre

L’hydrogène bleu est dérivé de l’hydrogène gris, mais la majeure partie du CO2 émis au cours du processus de production est capturée et stockée, entre autres, sous terre. 10 à 20 % du dioxyde de carbone émis durant sa production n’étant pas captée et des fuites de méthane ayant été pointés du doigt par de nombreux scientifiques, l’hydrogène bleu est aujourd’hui considéré comme de l’hydrogène carboné.

L’hydrogène turquoise, quant à lui, est extrait par pyrolyse du méthane, c’est-à-dire en le chauffant à très haute température. Cette forme de production permet de produire du carbone solide utilisé notamment dans la production de pneus, de plastiques ou encore de batteries. Le processus utilise le gaz naturel comme matière première et, si l’énergie nécessaire à la séparation du méthane provient de sources renouvelables, le processus est presque neutre en carbone.

Hydrogènes rouge, rose, violet : La quête d’une énergie bas carbone

L’hydrogène rose, rouge et violet est généré par la division de l’eau à l’aide de l’électricité produite par les centrales nucléaires.

L’hydrogène rose est produit par l’électrolyse de l’eau, qui décompose l’eau en oxygène et en hydrogène. L’hydrogène rouge est quant à lui produit par fractionnement catalytique à haute température de l’eau, les produits chimiques utilisés dans le processus étant réutilisés dans un cycle de production en boucle fermée.

Enfin, l’hydrogène violet est produit en utilisant l’énergie nucléaire et la chaleur par électrolyse chimio-thermique combinée de l’eau.

Hydrogène vert : La promesse d’une énergie vertueuse

Bien que l’hydrogène “vert” fasse souvent référence à l’hydrogène produit à partir d’électricité générée par des sources d’énergies renouvelables (d’origine solaire ou éolien), il peut également s’agir d’hydrogène produit par différentes méthodes utilisant d’autres sources renouvelables telles que le biogaz, le biométhane ou les biodéchets. Actuellement la méthode la plus courante de production d’hydrogène vert est l’électrolyse de l’eau.

Aucune émission de CO2 n’est associée à la production d’hydrogène vert ni à son utilisation. Lorsqu’il est utilisé dans une pile à combustible, le seul sous-produit de son utilisation est l’eau pure qui a été utilisée à l’origine pour sa production.

Hydrogène blanc : L’eldorado de l’hydrogène ?

L’hydrogène blanc désigne l’hydrogène dans son état le plus naturel. Il est généré par un processus naturel à l’intérieur de la croûte terrestre et ne fait donc appel à aucun mode de production. Son processus d’extraction est similaire à celui du gaz naturel, nécessitant des forages souterrains profonds pour exploiter les puits d’hydrogène naturels. 

La réserve la plus connue se situe dans le village d Bourakébougou au Mali dont le puits crache un gaz contenant plus de 97 % d’hydrogène depuis plus de 30 ans. En France, un gisement a récemment été découvert en Moselle.

Avec ses différentes couleurs, allant du noir au blanc, l’hydrogène incarne l’évolution des méthodes de production vers une énergie plus respectueuse de l’environnement. L’hydrogène vert se dresse comme une solution prometteuse pour un avenir énergétique durable, libérant le potentiel d’une solution de décarbonation de la mobilité. Sa production étant dépendante de celle des énergies renouvelables, il est nécessaire de prendre en compte le temps de développement des technologies.

Hydrogène vert et stations de ravitaillement : où en est-on ?

Il existe deux façons d’alimenter une station en hydrogène.

La première grâce à un électrolyseur sur place. Dans ce cas, la couleur de l’hydrogène dépend du mix-énergétique du pays dans lequel elle est installée ; ou est verte si la station est fournie par de l’électricité verte.

La seconde par acheminement de l’hydrogène via des remorques de tubes d’hydrogène comprimé. Dans ce cas, la couleur de l’hydrogène dépend du mode de production de l’hydrogène, du pays dans lequel il a été produit et du mode d’acheminement. Il existe également des projets de stations centrales produisant l’hydrogène par électrolyse et stations satellites dans lesquelles l’hydrogène produit par les stations centrales est acheminé.

Dans le cas d’Atawey, les stations compactes peuvent intégrer un électrolyseur.

Conclusion

Les différentes couleurs de l’hydrogène incarnent l’évolution des méthodes de production vers une énergie plus respectueuse de l’environnement et la nécessité de développer les solutions de production d’hydrogène bas carbone et décarboné.

Alors que les sociétés se mobilisent pour réduire leur empreinte carbone et adopter des sources d’énergies plus propres, la demande d’hydrogène vert dépasse actuellement l’offre. C’est notamment pour cette raison que la molécule d’hydrogène vert coûte plus cher que la molécule d’hydrogène gris.

Les investissements en temps et en financements représentent donc un enjeu crucial dans le développement des technologies de production et seront déterminants pour les années à venir.