Atawey signe un nouveau partenariat stratégique et se positionne sur la logistique décarbonée
La logistique, un secteur majeur à l’impact environnemental important.
En France, la chaîne logistique représente 10 % du PIB national, 200 milliards € de chiffre d’affaires et 1,8 million d’emplois. Un secteur qui se développe fortement ces dernières années notamment à cause de l’essor de l’achat en ligne. C’est un maillon essentiel de notre circuit marchand et un organe vital pour le fonctionnement de notre société, des entreprises et des territoires.
Deux types d’acteurs forment cette chaîne logistique : d’une part les entrepôts et plateformes logistiques (EPL) et d’autre part les chargeurs (transport de marchandises).
Les EPL ont un rôle central dans la logistique puisque c’est le lieu de stockage où les camions viennent charger les marchandises. Si la surface moyenne de ces EPL est de 18 600 m2, leur taille peut varier fortement : 50% d’entre eux mesurent moins de 1 300 m², tandis que les plus grands dépassent les 100 000 m² et mutualisent les coûts. C’est le besoin d’efficacité du secteur qui implique la recherche de ces effets d’échelle. Il conduit aussi à l’implémentation d’innovations technologiques comme l’automatisation des entrepôts.
Du côté des transporteurs, c’est le transport routier qui a le quasi monopole du marché (hors oléoducs) avec 89%, suivi par le transport ferroviaire 9% et le fluvial 2%. Pourtant, le transport routier est celui qui génère le plus d’émission de CO2 comparé au transport fluvial (qui en moyenne à distance égale se révèle 3 fois plus efficace) ou ferroviaire (dont les émissions sont 2 à 4 fois inférieures au routier). Malgré cela, la part des modes de transports non routiers a fortement diminué au cours des deux dernières décennies, on note par exemple une baisse du transport ferroviaire de 2.3% par an en moyenne.
D’ailleurs, le secteur logistique a un impact important sur l’environnement. Le transport routier de marchandises pèse pour 20 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) du transport français et représente près de 40 millions de tonnes équivalent CO2. Toute la filière de la logistique, de la conception d’un produit à sa livraison, jusqu’à sa destruction ou son recyclage, a un rôle important à jouer pour atteindre l’objectif fixé par le gouvernement de décarboner notre industrie à hauteur de -35% d’émissions de GES d’ici 2030. Pour atteindre cet objectif et proposer des solutions plus performantes, la mobilité hydrogène va jouer un rôle clé dans la décarbonation du secteur.
Logistique décarbonée : l’intérêt de l’hydrogène
Des réglementations sont en cours de discussion pour fixer des objectifs de réduction de GES ambitieux pour les poids lourds, -15% en 2025 et -30% en 2030. Le gasoil, première énergie du transport routier de marchandise, doit être remplacé au plus vite pour tenir la cadence.
Le camion électrique à hydrogène permet de concilier les contraintes opérationnelles et environnementales. En termes d’autonomie et de temps de recharge, c’est la solution zéro émission la plus proche du diesel. C’est celle qui permet de répondre aux contraintes logistiques les plus exigeantes : fort kilométrage, temps de recharge réduit, charge utile élevée… Les solutions électriques à batterie peuvent venir en complément, pour le transport intra urbain ou des usages moins exigeants.
L’intérêt de l’hydrogène pour décarboner la supply chain ne s’arrête pas aux poids lourds. Dans les entrepôts logistiques, une station hydrogène permet par exemple d’alimenter les chariots élévateurs zéro émission. Contrairement aux alternatives à batterie, l’hydrogène ne nécessite pas de mobiliser une zone de stockage dédiée, pour conserver et recharger les batteries. De plus, sa recharge se fait en 3 minutes, contre 30 minutes pour la substitution de batteries, entraînant un gain d’efficacité.
Vu le rôle central des entrepôts dans la chaîne logistique, il est stratégique d’implanter une station hydrogène au sein d’un parc logistique. L’intérêt est double, elle permet de recharger les chariots élévateurs à l’intérieur des entrepôts et de ravitailler les camions et véhicules utilitaires qui viennent charger les marchandises.
Atawey et le GROUPE IDEC créent HYDWEY pour accélérer la décarbonation du secteur logistique.
À travers cette nouvelle société, Le GROUPE IDEC et ATAWEY ont l’ambition d’accompagner les entreprises concernées par le déploiement des Zones à Faibles Émissions (ZFE) qui vont dès 2024 révolutionner la mobilité au cœur des grandes agglomérations françaises. Pour accompagner la montée en puissance de la mobilité hydrogène, HYDWEY proposera des solutions globales pour les acteurs industriels et logistiques quels que soient leurs besoins : poids lourds, véhicules utilitaires, chariots élévateurs, mais aussi voitures passagers et vélos cargos etc.
« ATAWEY s’est positionnée en 10 ans comme l’un des leaders français dans le développement, l’industrialisation et la commercialisation de stations d’hydrogène vert, avec 40% de part de marché en France. Ce partenariat renforce nos positions en France et donne corps à nos ambitions de déploiement européen. Notre gamme de stations hydrogène, la plus large du marché, nous permet de répondre à l’ensemble des besoins des clients du groupe IDEC dans leur stratégie de décarbonation et dans la mise en œuvre de leurs projets. » détaille Jean-Michel AMARÉ, Président d’ATAWEY.
Par ailleurs, les deux entreprises travaillent déjà activement sur des premiers projets concrets, FAUBOURG PROMOTION, l’aménageur et promoteur du GROUPE IDEC a déjà prévu la mise en place de stations de distribution d’hydrogène vert au sein de ses parcs d’activités en région parisienne avec une mise en service prévu en 2023.
LIEN VERS LE COMMUNIQUÉ DE PRESSE